Monsieur Toussaint Louverture
Les éditions Monsieur Toussaint Louverture sont aujourd’hui réputées pour avoir déniché de derrière les fagots quelques perles passées sous silence, notamment quelques auteurs et titres américains non traduits en France.
Ce titre de Julien Campredon peut paraître aujourd’hui iconoclaste dans leur catalogue. Mais s’il l’est, c’est principalement pour lui-même. Ces neuf nouvelles (ainsi que deux notes de l’éditeur et de l’auteur qui se répondent) sont, à l’image du titre, complètement folles. Drôles, noires, féériques si l’on veut, mais alors de la féérie vite ramenée à un néon de publicité d’une galerie commerciale de banlieue.
Ça me ferait penser à du Joël Egloff au mieux de sa forme. Campredon a raison : face à notre réalité, imposons un cynisme salvateur car féroce et foutrement marrant.
Christophe
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