Avec Jamie Foxx, Christoph Waltz , Leonardo DiCaprio, Kerry Washington
Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession. Schultz est un chasseur de primes allemand. Il traque les frères Brittle. Pour mener à bien sa mission, il achète Django, un esclave fort et habile auquel il promet la liberté une fois qu’il aura capturé les frères Brittle, morts ou vifs.
Django, lui, n’a qu’une idée en tête : retrouver sa femme, Broomhilda, dont il a été séparé à cause du commerce d’esclaves. Lorsqu’ils débarquent dans l’immense plantation de Calvin Candie, Stephen, l’esclave dévoué de Candie se montre suspicieux et curieux. Commence alors pour tout ce petit monde un jeu du chat et de la souris. L’objectif ? S’en sortir vivant. Et pour Schultz et Django, repartir avec Broomhilda.
Avec Django unchained, Tarantino va très loin. Un western ? Si vous voulez. Mais un western à la Tarantino. Certaines scènes ultra-violentes sont tellement grotesques que le film en devient une comédie musclée et hilarante. Les dialogues sont percutants, le casting est formidable, l’histoire prenante. On y retrouve avec un immense plaisir l’excellent Christoph Waltz (souvenez-vous, le nazi traqueur de juifs dans Inglorious Basterds). Son charisme et sa classe irradient l’écran. Et DiCaprio en trafiquant d’esclaves ignoble et sadique est effrayant. Quand à Jamie Foxx en esclave contenant sa haine, il est parfait.
Du très grand Tarantino. Jubilatoire !
Karine