LAST MAN – Bastien VIVÈS, BALAK et Michaël SANLAVILLE

conseil-BD-VIVES-LAST

 ★★★★☆ 

Casterman
6 volumes – 1er cycle terminé

6ème tome, voilà, c’est fini. Enfin, je vous rassure, le premier cycle uniquement. Vu la fin (que je me garderai bien de vous dévoiler ne serait-ce que le moindre petit centimètre carré), les trois auteurs fous furieux de LastMan se sont ouvert les Champs Elysées pour attaquer le second cycle ! Et c’est peu dire que j’ai hâte d’y être.

Mais revenons à nos moutons. A la lecture des deux premiers tomes, nous étions beaucoup, non seulement à avoir pris une grosse tarte, mais aussi à nous demander comment cette série évoluerait. En clair, si nos trois amis n’allaient pas s’essouffler. Eh bien, c’est peu de le dire mais les quatre tomes suivants ont été du même tonneau tout en nous surprenant à chaque fois. Et cette fin ! Formidable.

Tout est magistralement réussi dans cette série : ce dessin hyper dynamique en deux trois coups de crayons (Vivès, roi du monde en ce moment), le scénar millimétré, les trouvailles, le story board incroyable de pertinence (quelques cadrages excellents), les dialogues. Et c’est d’autant plus fort que si l’on n’y prête pas attention, toute cette fluidité peut paraître telle un robinet à intrigues. Or c’est bien l’inverse : l’horlogerie suisse de leur boulot met le lecteur dans un confort et un bonheur (une jouissance d’ado oui !) rarement atteints.

*Lire la critique ci-dessous lors de la parution des deux premiers tomes.

Christophe

Critique à l’occasion de la sortie des deux premiers volumes

 ★★★★☆ 

Adrian Velba, jeune garçon, fait enfin partie des « grands » de l’école de combat et peut préparer le grand tournoi annuel qui se déroule par équipes de deux. Pour être tout à fait honnête, Adrian n’est pas vraiment une star… en clair, le tournoi, pour lui, c’est vraiment pas gagné. Et la guigne continue de poursuivre notre jeune ami : il perd avant le début des hostilités son binôme par forfait (intestins en vrac, bref le trac !) Sa maman, son entraîneur, ses amis : tout le monde est bien désolé pour lui, mais c’est comme ça…

Mais qui voilà ? Richard Aldana. On ne sait pas bien d’où il vient mais vu son sac de sport, sa moto et ses clopes, on se doute bien qu’il n’est pas du coin. Lui aussi cherche un partenaire. Et c’est parti pour le mariage de la carpe et du lapin ! Comment vont-ils s’en sortir ? Est-ce que la (bombe atomique de) maman d’Adrian finira par faire confiance au trublion Richard ? Ont-ils la moindre chance de gagner le tournoi ? Mais comment se fait-il que Richard se retrouve dans ce monde d’autrefois ? Mille questions qui n’auront de réponses que quand mille autres auront été posées : c’est le principe du feuilleton, et visiblement on va en prendre pour longtemps.

Vivès s’est associé à Balak et Sanlaville pour nous offrir ce « Naruto » français. Et j’ai un peu honte de le dire : mais lire cette BD, c’est carrément bon ! Au-delà du fait de se faire avoir comme un gamin de dix ans et demi par cette histoire de tournoi cousue de fil blanc, j’ai retrouvé tout ce qui me plaisait chez Vivès : des dialogues percutants, un scénar au millimètre et des dessins d’une facilité et d’une virtuosité toujours aussi désarmantes.

Je ne sais pas comment évoluera cette série. Toujours est-il que j’attends la suite avec une impatience un peu gênante… Si vous lisez cette BD et que vous trouvez ça navrant, ne m’en veuillez pas trop, on a tous le droit à quelques plaisirs inavouables.

Christophe
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