BACCHANTES (Les) – Céline MINARD


 ★★☆☆☆ 

Rivages

3 foldingues braquent une des caves les plus sécurisées du monde à Hongkong, réputée inviolable. Y reposent les collections de « grappes joyeuses » millésimées de tout un tas d’amateurs du lever de coude en (très) bonne compagnie. C’est la consternation. Comment ont-elles réussi ? Et quelles sont leurs intentions ? Le mystère est d’autant plus épais qu’elles semblent systématiquement avoir un coup d’avance sur la police locale. Qui s’agace, du coup.

Céline Minard, dans ce minuscule polar survitaminé, aurait, il y a encore quelques temps de cela, peut-être réussi son pari, au moins celui de l’originalité. Mais après la tornade de la série « la Casa del Papel » et le moins connu mais beaucoup plus réussi diptyque de la « Grande Odalisque » en bande dessinée de Ruppert, Mulot et Vivès, on est en droit de se poser la question du quelconque intérêt de ces « Bacchantes » malheureusement déjà un poil has-been.

Entre l’hommage et le plagiat, il n’y a parfois pas grand-chose. Très honnêtement, ici, je n’en sais rien.

Qui plus est je n’ai pas compris la fin (trop vite lue, certainement). Que cela vous donne l’envie de gober ces cent pages à peine et de me prouver ma mauvaise foi.

Dommage car, jusque-là, j’aimais bien cet auteur (les iconoclastes « Faillir être flingué » et « Le grand jeu »).

Christophe
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