Budapest, 1936, alors que « le monde » s’arrête de tourner pour les funérailles du Premier ministre, Zsigmond Gordo, reporter judiciaire, lui, se passionne pour le meurtre d’une jeune prostituée juive… dont il retrouve une photo chez son collègue commissaire. Il comprend vite qu’il s’agit pourtant d’une jeune fille issue d’une « très bonne famille »… Voici un début très » Dahlia noir « . Mais, dans un contexte où les Juifs hongrois changent de nom, sentant le vent tourner, notre ami journaliste va remuer une histoire contre quelques aspirations à l’oubli !
Empruntant tous les codes du vieux roman noir à la Chandler… Budapest en a les qualités… et les clichés. Et ce roman, plutôt bon et intéressant (1er d’une trilogie à venir), n’est cependant pas d’une originalité fracassante. Dommage car la situation géographique et le contexte historique, au centre de l’histoire, auraient pu, comme dans la magistrale trilogie japonaise de David Peace, être à l’origine d’une touche très personnelle de l’auteur. Ce n’est pas tous les jours qu’on lit un polar hongrois… Nous retrouverons peut-être ces qualités dans les volumes suivants.
Christophe
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