Ce roman est réjouissant car il réussit le pari de nous faire marrer avec Belfast, notre petite Palestine européenne, aussi absurde dans ses horreurs. Et comment combattre la bêtise crasse des religieux de tout poil ? En les renvoyant dos à dos par l’humour dévastateur de Jake et ses acolytes alcooliques (notamment Chuckie, énorme protestant qui va faire fortune de manière incroyable ! On vous laisse découvrir…)
Ce bouquin est une caisse de pintes de bière. On les boit l’une après l’autre, on se fait de vrais copains, on se marre bruyamment et le plus sincèrement du monde. Mais des fois, l’ivresse vous renvoie de la manière la plus claire et la plus effroyable l’absurdité de Belfast et des attentats. » Quand ma peau a touché la sienne, j’ai compris que je ne me suiciderai pas ce mois-ci « . Dans ce monde de brutes décérébrées, un héros perpétuellement amoureux est quelqu’un de non seulement attachant mais surtout d’intelligent.
Roman drôle et fort. Rare.
Christophe
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