Manuel Pereira da Ponte Martins est un bon nom pour un dictateur. Agoraphobe qui plus est ce qui n’est pas pratique pour un dictateur. Solution : trouver un sosie, bon comédien, qui restera sur place pendant que lui tirera les fils de plus loin. Et le sosie, une fois lassé, que fait-il ? Et bien il trouve un autre sosie. Et ainsi de suite. L’histoire du dernier Pennac s’arrête là ? Pas vraiment. En fait l’auteur se met en scène en train d’écrire cette histoire. Et où pense-t-il ? Dans un hamac. C’est confus ? Surtout pas. Ne perdez pas l’occasion de partager l’intimité créatrice d’un tel auteur. Peut-être est-ce un bouquin qui se lit deux fois de suite. Faudra essayer. Ce livre aurait pu s’appeler « Comme un roman » mais c’était déjà pris… car on n’est pas persuadé qu’il s’agisse vraiment d’un roman.
Vous aurez tout : la fiction, le témoignage, le réel, l’irréel et Pennac qui lit La tâche de Philip Roth. Que demander de plus ? Attention : beaucoup de personnes ont été un peu déçues ou désorientées par ce dernier Pennac. A vous de juger. Lire aussi : la saga des Malaussène ou La débauche (BD dessinée par Tardi)..
Christophe
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