Ce qui est bien avec cet auteur, c’est qu’on ne l’attend pas forcément là où il est. Ceci dit, il va falloir s’y faire et arrêter de l’attendre. Après l’histoire d’amour de L’heure et l’ombre, c’est dans la farce acide, grotesque, 3ème degré (un peu à la Joël Egloff) qu’il nous entraîne.
Environs de Clermont Ferrand, un sombre château qui part en quenouilles abrite une secte. Qui fait de même. Pour lui garder la tête au-dessus de l’eau et recruter du « sang neuf », deux sbires aux méthodes originales voire brutales : Bodo et Bala.
Là où Pierre Jourde va plus loin que d’autres auteurs, c’est qu’il cogite beaucoup… et nous fait part de ses réflexions. Souvent métaphysiques et spirituelles, du coup, vu le sujet. Les 200 premières pages sont donc souvent très drôles, délectables, étant donné le point de vue qu’a l’auteur sur notre bêtise sociale. Les 50 dernières sont plus confuses… il faut arriver à suivre ! Un peu dommage.
Christophe
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