On aime particulièrement l’écrivain Pierre Jourde (lisez Festins secrets, Pays perdu, La littérature sans estomac). Quelqu’un qui écrit aussi bien, c’est rare. En plus ces romans ne sont jamais écris pour rien. Sauf qu’avant de lire L’heure et l’ombre, on se pose quelques questions : Pierre Jourde sur une histoire d’amour ? Une bluette sentimentale adolescente de vacances ? Pas possible. Et en effet le livre est beaucoup plus tarabiscoté que ça. Le narrateur (à qui raconte-t-il cela ? vous le saurez à la fin) nous raconte St-Savin petite station balnéaire où il a connu Sylvie tous les étés de sa jeunesse. L’histoire percute les souvenirs de Denise, son amie du moment, et plonge dans des eaux troubles. Rassurez-vous, rien de compliqué, Jourde sème une ou deux fausses pistes avant de ramener sur l’essentiel, ce qu’il avait envie de nous décrire (si bien) : l’amour. Quelques moments très drôles : notamment celui du repas chez un couple d’amis avec le poème Geoffrey. Hilarant.
Christophe
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