On avait eu Tame Impala, voilà les Temples. Dans le rétro sixties, c’est encore plus flagrant. Question : ça sert à quoi ? A quoi bon refaire ce que beaucoup de chevelus ont (plus ou moins bien) fait il y a cinquante ans maintenant ? En y apportant sa touche ? En modernisant (à peine) le tout ? C’est ce que réussissent plutôt bien les gamins de Temples. Quel album ! 50 minutes qui font remuer les popotins et transforment nos lèvres dépressives chroniques en sourire sincère (et un peu béat quand même). Ils ont pour fans Noël Gallagher d’Oasis ou encore Johnny Marr des Smiths. Rien que ça.
Allez, ne boudons pas notre plaisir, et faisons boucler nos cheveux, amidonnons nos cols « pelle à tarte » et profitons, tant qu’ils ne nous cassent par encore les oreilles (ce qui viendra fatalement surtout le jour où votre belle-sœur qui n’y connait rien en musique fredonnera « Sun structures » en boucle), de ce petit écrin hyper positif (et un poil régressif, mmh ça fait du bien)
Christophe
