Songwriter folk américain, William Fizzsimmons ne lâche pas vraiment les « Lions », malgré ce titre, sur ce cinquième album. Une sobriété sublime qui confine parfois vers une pointe d’ennui, à la traîne d’un Bonnie Prince Billy par exemple, ou encore d’une Mirel Wagner qui avait réussi à ne pas nous endormir avec son premier album et même à nous bouleverser. Ce qui n’est malheureusement pas tout à fait le cas en ce qui concerne W. Fitzsimmons.
C’est l’avantage et l’inconvénient de l’indie folk : son côté ultra épuré. Ah ça oui c’est beau. Mais bon.
Si « Lions » est tout sauf insipide, ce qui est déjà une qualité, il ne passe malheureusement pas le cap du bon disque à écouter en fond sonore. Il y a donc des chances qu’il ne vieillisse pas si bien dans nos petits cœurs.
Christophe