Avec Daniel Day-Lewis, Sally Field
Lincoln, biopic. Hou là là. Réalisateur monstre. Acteur monstre. On est parti pour une grosse meringue ? Non, Spielberg est plus malin que ça. Et le risque était grand que le film se fasse « manger tour cru » par Daniel Day-Lewis. Toute l’histoire est centrée « uniquement » autour de son combat pour l’abolition de l’esclavage à la fin de la guerre civile américaine.
Attention : film bavard. Ce n’est pas une critique. Mais ne vous attendez pas à un grand film d’action. Spielberg décortique les rouages et les fonctionnements de la démocratie américaine. Ce qui a le mérite de « canaliser » le flamboyant Daniel Day-Lewis, il s’exprime alors le plus sobrement possible. Et c’est là qu’il excelle et donne le meilleur de lui-même à son sujet.
L’essai est donc transformé. Film avec une distance, un recul, une manière de faire qui le signent et le distinguent clairement du genre.
Christophe