Avec Denis Podalydès, Guilaine Londez
Jacques, sa femme et ses quatre enfants sont dans le monospace, sur l’autoroute des vacances, direction l’île d’Oléron, comme tous les ans, où la famille a un petit pied à terre. L’ennui gagnant le père de famille, il réussit à imposer son idée d’acheter un voilier. Alors qu’il n’y connaît strictement rien. Commencent du coup des vacances bien pénibles.
Quand il y a un Podalydès (Bruno) derrière la caméra et deux devant (Denis et encore Bruno), ne vous attendez pas à une comédie bulldozer type les Bronzés. Si Liberté Oléron est clairement satyrique (et même parfois cynique je trouve d’ailleurs ; c’est un compliment), tout cela se joue et repose sur de la finesse de l’humour, des dialogues parfaits, des acteurs merveilleux. L’objectif n’est pas de se moquer de plus beaufs que nous. Non, ce film est un miroir au final consternant sur l’homme occidental navrant et qui n’assume pas du tout la perte ni de son rôle de mâle dominant, ni des liens qu’il devrait avoir avec son environnement naturel.
Jacques est un homo sapiens nul en beaucoup de choses et qui compense par beaucoup de gueule et un culot souvent gênant et au potentiellement dangereux. Il faut dire qu’il n’est pas très bien entouré non plus. Guilaine Londez campe parfaitement une épouse un poil névrotique et complète ce couple du début XXIème siècle.
Christophe