Avec Naomi Watts, Laura Helena Harring
Betty débarque à Los Angeles pour devenir actrice. Elle s’installe, s’émerveille de tout. Débarque chez elle « Rita » ( ?), amnésique. Elle va l’aider à retrouver la mémoire. Ces deux femmes sont liées beaucoup plus qu’elles ne le croient.
Ces quelques lignes ne sont que le début de Mulholland drive. Œuvre toute aussi célèbre pour sa qualité exceptionnelle que pour le regard volontairement complexe de son réalisateur David Lynch, qui nous avait déjà fait le coup avec l’énigmatique Lost highway.
Film à clefs, Mulholland drive ne doit pas vous inquiéter. Au contraire. Les énigmes sont faites pour être résolues. Concentrez-vous dès le début et sachez que, comme Lynch n’a jamais voulu donner sa propre version des faits, libre à vous d’avoir la vôtre ! Et c’est un jeu ultra passionnant qui démarre. Et pour le coup terriblement angoissant car l’histoire va analyser les profondeurs d’une âme torturée, vexée et vengeresse.
Dites-vous bien, si cela peut vous aider, que dans Mulholland drive, comme dans la vie, il y a les phantasmes et la réalité. Et que si ceux-ci divergent le plus souvent, ils s’influencent forcément… et fatalement.
Mulholland drive nous parle de Hollywood, d’amour, de jalousie et, je trouve aussi, de féminisme.
Mulholland drive est tout simplement une œuvre géniale sortie du cerveau d’un artiste hors du commun. Un monument du cinéma.
Christophe
