conseil
Groupe belge au passé récent chaotique (la mort tragique de l’un des leurs), on ne donnait pas cher de leur peau. Ils reviennent en faisant moisson de leurs blessures avec un disque qui évite le pathos lourd pour n’en garder que l’épure de la beauté et de la mélancolie évidentes en pareilles circonstances. Au final, au carrefour des Tindersticks ou de The National, en tout cas dans les mêmes parages, Girls in Hawaii nous éblouit, nous touche.
Christophe