L’autobiographie, beaucoup d’auteurs s’y sont testés avec plus ou moins de bonheur : ce n’est parce que l’on écrit bien que l’on est un personnage intéressant. Coetzee, lui, s’y attèle de manière originale : il s’invente un biographe qui collecte auprès de personnes l’ayant côtoyé des informations diverses sur l’auteur. Tous ces échanges sont donc purement… fictifs ! Vous avez donc entre les mains un roman. Et on peut dire qu’il ne s’épargne pas, Coetzee ! C’est le moins que l’on puisse dire : vieux garçon vivant reclus avec son père, piètre amant, voire pas très clair sur le sujet de l’apartheid (Coetzee est sud-africain). Au final, c’est un tour réussi, car on ne saura jamais ce qu’il en est réellement. Et c’est tant mieux.
Christophe
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