Sibérie, 2004. Tandis que résonnent les rumeurs de la guerre en Tchétchénie un vieil homme revient sur les lieux de son passé : le Goulag où il fut interné pendant 10 ans après la seconde guerre mondiale. Cet homme, à la fois détruit par la guerre dont il revient décoré mais qui l’a transformé en monstre violeur et par le goulag qui lui a fait perdre toute humanité, tente par cette lettre, d’expliquer à sa fille sa vie. Au Goulag, il a retrouvé Lev, son demi-frère pour qui il a éprouvé à la fois de l’amour et de la jalousie. En effet, ils étaient amoureux de la même femme. Comment des sentiments humains comme ceux-ci peuvent encore exister dans un endroit où la vie n’est plus qu’atrocité ? Resterait-il un soupçon d’humanité après tant de drames ?
Ce livre plonge le lecteur dans l’horreur, la réalité qu’a été la vie en Russie durant de trop nombreuses années. Martin Amis met en avant ses grands talents d’écrivain en imposant au lecteur une atmosphère glaciale dont on aimerait sortir… en vain ! On ne sort pas indemne d’une telle lecture.
