Avec : Peter Simonischek, Sandra Hüller, Michael Wittenborn
Ines est une femme (très) active, avec un poste à responsabilités dans une grosse boîte allemande, où les contrats et tout le bazar découlent aussi d’un relationnel de grand fauve. Aussi, quand son padre débarque dans son monde, un peu à l’improviste, comme un foutu teckel dans un jeu de quilles, Ines enfile la panoplie dorée du désarroi : honte, colère et rancune.
Sujet sublime pour ce film allemand qui a enflammé les critiques de ce côté-ci du Rhin. D’autant plus original que ce décalage tangent entre un père et sa fille survient généralement plus quand cette dernière traverse les turbulences de l’adolescence. Or, ici, cette incompréhension, cette gêne entre Ines et son père, entraînant une déception blessante, est plus le fait de sa puérilité à lui.
Malheureusement, j’ai trouvé ce film affreusement long et l’image assez laide. Si quelques scènes réveillent une émotion assez particulière (la toute fin notamment, la dernière scène réussie), l’ensemble m’a laissé assez sceptique. Je vous laisse juger.
Christophe