Avec les voix de : Gaspard Schlatter, Sixtine Murat, Paulin Jaccoud
Courgette perd sa maman (comme Bambi ? presque). Il est donc placé en foyer. Commence alors pour lui une nouvelle vie, dans laquelle il devra vite apprendre à nager au milieu de gens plus ou moins bien intentionnés. Et surtout avec son deuil en bandoulière, ce qui n’est pas anodin.
Je pense que la question que l’on m’a plus posée fin 2016, début 2017, c’est « tu as vu « Ma vie de Courgette », C’est génial hein ? Hein ? »
Tout d’abord, sachez que je n’aime pas bien lorsque l’on m’impose la réponse dans la question, ça a tendance à me faire, par principe, penser l’exact inverse de mon interlocuteur tyrannique (le tyran cynique, d’habitude c’est moi, et je me retrouve alors bien penaud, j’aime pas ça).
Par ailleurs, et là c’est pas bien de chance, ce film m’a laissé totalement froid (et peut-être à tort, à partir de là on peut discuter). Si j’entends bien l’originalité du propos (encore que) voire apprécie le boulot de stop motion (qui ne surprend quand même plus personne depuis Wallace et Groomit), j’avoue que j’ai trouvé « Ma vie de Courgette » émotionnellement (ressenti très subjectif) et rythmiquement (plus objectif pour le coup) plat. Ça ne m’a fait ni rire, ni verser ma petite larme, ni rien du tout d’ailleurs. Coup de bol, c’est ultra court.
Je m’arrête là car il est évident que ce film d’animation ne mérite absolument pas que je coule de l’encre à le flinguer, d’autres le mériteraient beaucoup plus, et là n’est vraiment pas mon envie. Prenez plutôt ces quelques lignes comme une réserve somme toute inoffensive au vue dans l’océan de louanges qu’il a suscitées. Me voilà bien raisonnable, les temps changent.
Christophe
