Avec : Kheiron, Leïla Bekhti, Gérard Darmon
Dans les années 70 en Iran. Hibat est révolté contre le régime du shah et milite avec un groupe d’amis pour leur liberté. Il rencontre Fereshteh, ils sont follement amoureux, se marient et ont un fils. Mais quand l’ayatollah Khomeini prend le pouvoir, la répression s’intensifie et ils sont obligés de fuir leur pays.
Le couple et son petit garçon doivent reconstruire leur vie dans une cité parisienne. Fereshteh, infirmière, va dispenser des cours de biologie aux femmes de son quartier quand Hibat va se battre pour l’éducation et l’insertion des jeunes.
Kheiron s’inspire ici de la vie de ses parents. On est touché par la poésie, la tendresse et l’amour qui habitent ce film. On rit parce que certains dialogues sont très bien trouvés (et aussi parce qu’Alexandre Astier dans le rôle du shah, c’est une idée géniale !).
Ce couple, joliment interprété par Kheiron et Leïla Bekhti, transpire l’optimisme et la joie de vivre. Ils se battent pour défendre leurs idéaux : montrer qu’on peut tous vivre ensemble. La deuxième partie un peu trop évidente et pleine de bons sentiments donne un sentiment édulcoré, pas forcément désagréable mais plutôt naïf.
Une belle histoire à partager, surtout par les temps qui courent.
Karine
