On me demandait l’autre jour : à quoi cela sert-il de proposer encore des CD en prêt à la bibliothèque, à l’heure de YouTube, de Deezer et d’autres robinets à potage tiédasse qui infectent la modulation de fréquence ?
Très bonne question.
Très rapidement, disons qu’aujourd’hui, l’écoute musicale est à ce point devenue un tel cloaque, parmi tant d’autres, du consumérisme névrotique que la petite fournée de disques que nous vous proposons deux à trois fois l’an n’a que la logiquement modeste mais finalement épineuse ambition de vous offrir un peu de fraicheur, de découverte… et de qualité (si si, et contrairement à ce que voudrait nous faire croire l’œcuménisme cul-cul de ces temps bien médiocres, la qualité n’est pas qu’une affaire de goût mais bien de… réel talent).
Alors voilà, la réponse à la question est la suivante. Le prêt de CD à la bibliothèque sert à deux choses : faire découvrir et (re)donner envie d’écouter de la musique. C’est pas mince.
Toutes les listes de nouveautés sont ici.
Ah j’allais oublier : le dernier Renaud, en parfait contre-exemple de tout ce que je viens d’écrire et malgré toute la sympathie que j’ai pour le garçon, vous avez le droit d’éviter.