Après « Portugal » qui m’a séduite par ses planches magnifiques mais pas forcément par son histoire, j’ai attaqué Les équinoxes sans trop d’exigences. J’ai bien fait !
On retrouve ici le talentueux coup de crayon d’un Pedrosa imaginatif qui illustre le portrait de plusieurs personnages habités par un immense sentiment de solitude.
C’est avec finesse et élégance qu’on découvre la vie un père célibataire devant élever sa fille adolescente, un homme qui s’est réfugié dans la prêtrise, une photographe qui n’arrive pas à gagner sa vie ou encore en vieil homme qui était plein d’espérances.
Même format (250 pages), même éditeur mais plus de réussite, à mon sens, grâce, notamment, à la subtilité du propos.