Philippe Napoletano est un auteur que l’on aime beaucoup à la bibliothèque. Et nous sommes vraiment heureux de le retrouver avec ce nouveau roman en 2011. Avec une réputation d’auteur guilleret et fanfaron (c’est ironique), que nous a-t-il préparé cette fois-ci ?
Trois jours dans la tête d’un quadra qui pose un regard sur sa vie, de couple notamment. Et, c’est bien connu, dès que vous commencez à réfléchir un peu, c’est rarement le bonheur qui sonne à votre perron. Heureusement pour nous, Philippe Napoletano n’a pas que la mélancolie de sa génération « entre deux eaux », celle qui n’a connu ni drame ni guerre ni privation ni opulence, il en a aussi l’humour. Noir, d’accord, mais humour quand même. Et le chapitre de la soirée « vintage » (la nostalgie est un cancer) est une perle et une grosse bouffée d’oxygène. Et on a envie d’embrasser l’auteur et de le remercier.
N’empêchera rien aux constats écrits ça et là. « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » chantait Ferré (Aragon)…
Christophe.
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