Avec : Golshifteh Farahani, Korkmaz Aeslan
Dans un petit village kurde perdu au milieu des montagnes proches de l’Iran, de l’Irak et de la Turquie, Govend essaie d’exercer au mieux son métier d’institutrice tentant ainsi d’échapper à l’autorité oppressante de son père et de ses frères et d’être une femme indépendante.
Baran, jeune officier de police et ancien combattant indépendantiste kurde, débarque à son nouveau poste avec la mission de lutter contre le caïd ancestral du coin, Aziz Aga.
Quand Govend et Baran se rencontrent, la population locale et la famille de Govend voient ça d’un mauvais œil.
C’est au milieu de montagnes magnifiques qu’Hiner saleem a choisi d’installer sa caméra, dans cette région du monde où il semble bon vivre si on ne se fie qu’aux paysages… Govend et Baran n’ont pas tout à fait cette vision-là. Lui doit faire respecter la loi à des gens qui ne s’en soucient pas depuis des siècles et elle doit échapper à la dictature des hommes pour mener sa vie de femme libre.
« My sweet pepper land » est un western moderne, à la fois drôle et tragique magnifiquement interprété par les deux personnages principaux. Golshifteh Farahani y est tout simplement éblouissante.
Appréciez également la musique qui semble avoir des sonorités venues d’ailleurs (juste dans l’impression puisque le hang est en réalité un instrument créé par des suisses !) qui accompagne ce film. Seul (petit) bémol : une fin un peu trop convenue à mon goût… mais que ça ne gâche surtout pas votre plaisir !
Karine