Avec : Barry Ward, Simone Kirby, Andrew Scott
Jimmy rentre en Irlande en 1932 après s’être exilé 10 ans aux États-Unis. Devant la demande des jeunes du village, il décide d’ouvrir à nouveau les portes du dancing pour que les gens puissent avoir un lieu pour discuter, danser et se cultiver. Dans une Irlande en pleine reconstruction suite à la guerre civile et dans laquelle règne en maître une église catholique puissante, le retour de ce progressiste qui risque d’un peu trop éveiller les esprits est très mal perçu. L’église veut mettre la main sur ce dancing pour pouvoir contrôler ce qui s’y passe et les riches propriétaires ne veulent pas que les jeunes du coin puissent remettre en question le fonctionnement actuel.
Finalement, c’est un combat vieux comme le monde et toujours d’actualité que propose ici Ken Loach. L’intolérance des uns bouffe la liberté des autres. Jimmy’s hall en est une jolie illustration. Barry Ward est plutôt bon dans ce rôle mais ce n’est hélas pas suffisant pour garder un souvenir impérissable de ce film au scénario trop prévisible et à la forme un peu légère.
Et s’il est vrai qu’on passe un moment agréable, on regrette que l’émotion n’aille pas plus loin.
Karine