« Je pars en vacances. Vous pourriez me conseiller un livre qui détend ? »
Vous êtes très nombreux (et surtout nombreuses) à nous demander avant de partir pour quelque paradis ensablé et ensoleillé des livres qui détendent. Qui finissent bien. Qui prennent pas la tête. Faciles à lire.
Très bien.
Tout d’abord, sachez que c’est la demande la plus compliquée pour moi qui ne lit QUE des livres qui crispent, qui finissent mal et qui prennent la tête. Et pas forcément difficiles à lire soit dit en passant. Alors, passons.
Ensuite, je me pose une question : pourquoi la période des vacances serait-elle propice aux lectures « qui détendent, qui finissent bien… » ? Alors oui, vous allez me répondre que les soucis, le quotidien, les collègues, le boulot, la grisaille, les horaires, le Leclerc Drive, ça va bien cinq minutes, mais si on pouvait passer à autre chose et ne pas en rajouter non plus avec des lectures déprimantes histoire d’éviter le « burn out » avant la Noël qui arrive, ça serait pas mal.
Admettons.
Mais les vacances sont quand même (a priori) le SEUL moment de l’année où l’on est reposé, dispo de corps et surtout d’esprit pour ne pas s’endormir au bout de une page et demi du dernier Musso à 21h07.
Le moment où l’on a enfin LE TEMPS.
Alors pourquoi ne pas profiter de cette période bénie des dieux pour essayer autre chose ? Non ? Qu’en pensez-vous ?
Entre-nous : la lecture et le temps libre ne sont-ils pas trop importants pour les gaspiller ?
L’ordonnance du docteur Christophe pour cet été ? Entre deux Pancol, le « Closer » que vous avez piqué à votre ado, le guide du routard et les mots fléchés, glissez-vous, tenez par exemple, un petit Bret Easton Ellis. N’importe lequel. Juste pour essayer. Vous me direz.
Ce soir je boucle ma valise.
BONNES VACANCES et BEL ÉTÉ à tou(te)s.
Oubliez tout ce que vous venez de lire à l’instant et surtout faites-vous plaisir.
Christophe
Bien d’accord avec toi, mais on a ses limites. Moi-même, après avoir enchaîné « Knockemstiff » et « Le diable tout le temps », j’avoue avoir eu un peu de mal à apprécier mon Mojito.
Même avec un petit parasol.