«L’humanité, comme une armée en campagne, avance à la vitesse du plus lent» (L’amour au temps du choléra).
Il ne faudrait pas que les ChROCUS « livres » deviennent d’une rubrique nécrologique, ça serait ballot (après Cavanna).
N’empêche que bon. Hier 17 avril 2014, Gabriel Garcia Marquez est mort. Qui a lu « Cent ans ans de solitude » sait de quoi il ressort. Un des romans qui m’aient le plus marqué.
Quand on nous parle de Leonard de Vinci, Einstein, Rembrandt, Bach ou je-ne-sais-qui, on sent bien (à défaut de comprendre réellement) qu’on a affaire au Génie humain… mais mais mais, avec un petit côté poussiéreux propre aux musées. Oui c’est bien dommage. Aujourd’hui c’est quelqu’un de la même trempe qui vient de mourir. Un génie contemporain (vous vous rendez compte de notre chance ?), de littérature en l’occurrence, mais ça n’a pas tant d’importance.
Et à l’époque où l’on vit, qu’un génie nous quitte, on ne peut pas considérer ça comme une nouvelle anecdotique.