Avec Noémie Lvovsky, Céline Sallette, Hafsia Herzi, Jasmine Trinca, Adèle Haenel, Alice Barnole
Novembre 1899. Madeleine, prostituée à Paris, rêve d’épouser son client le plus régulier. Le jour où elle lui raconte son rêve, celui-ci la défigure en lui élargissant son sourire au couteau. Son visage reste marqué par des cicatrices qui lui donnent l’impression de sourire tout le temps.
S’organise alors autour de la « femme qui rit » la vie, les habitudes et les craintes des prostituées de l’ApoLlonide, bordel parisien de « bonne » réputation.
Plongée dans le monde de la prostitution dans les années 1900, ce film est à la fois beau et cruel. Beau de par la complicité et l’entraide de ces filles pleine de tristesse et de désespoir. Et cruel par le regard et l’attitude de ces hommes avides de viande, pervers et malsains.
Chacune des filles, à leur façon, affectées par la vie qu’elles mènent, gardent une lueur d’optimisme et ne perdent pas l’espoir de s’en sortir un jour.
Un huis-clos remarquable avec des actrices qui le sont également. Une fois le film terminé vient le temps de la réflexion. Sur un tel sujet, il y a de quoi discuter…
Karine