Avec Olivier Gourmet, Michel Blanc, Zabou Breitman
Le film débute sur une scène saisissante : le ministre des transports, joué par un Olivier Gourmet très très juste comme souvent, est averti d’un accident de car. Il doit se rendre sur place, faire un communiqué pour la presse. Commence alors notre plongée dans son univers, ses conseillers, les rouages de l’État. Le ministre et son directeur de cabinet (Michel Blanc, très bon aussi) vont se retrouver à mener une réforme de privatisation des gares qu’ils n’approuvent pourtant pas.
L’envers du décor, les compromis, les redditions, tout y passe. Le ministre doit jouer collectif, pour son gouvernement, ses points de sondage à regagner, avant de défendre ses idées.
La mise en scène est de Pierre Schoeller est moderne, il évite le classicisme qu’on aurait tous imaginé avec un tel sujet. Des choix osés qui complètent la réussite de ce film.
Christophe