Avec Roman Duris, Niels Arestrup, Linh-Dan Pham
Tom, trentenaire parisien, « travaille » avec son père dans l’immobilier et surtout ses règlements de compte mafieux. Il fait ça comme on bosse dans la boîte à papa, sans trop se poser de questions. Quand il croise une pianiste de concert, il se rappelle à sa mère, sa passion et veut se remettre à jouer. Il s’y met et par là même veut sortir sa vie de l’ornière. Mais dans cette histoire d’Audiard et Benaquista, Tom, malgré tout, ne peut échapper à son père.
Film très noir d’où émergent quelques moments de grâce absolue. Mais la lumière est aspirée inexorablement par un trou noir. Lequel ? Lesquels ? Paris ? Le père de Tom ? Le gangstérisme ? Une époque ? Un peu de tout ça à la fois. C’est amer.
Une fois de plus Jacques Audiard sait y faire. Si Romain Duris est très bon dans le rôle de Tom, Niels Arestrup, dans celui de son père, est monumental, glacial, inoubliable.
Christophe