Casterman
Darius a une quarantaine d’années, il est beau, séducteur et patron d’une entreprise novatrice : il fabrique des rêves sur commande pour les injecter aux gens. L’argument de Darius pour vulgariser ses pratiques peu déontologiques ? Ces rêves pourraient soigner des traumatismes de l’enfance ou de la vie en général et tout le monde pourrait vivre heureux.
On comprendra très vite que Darius, d’origine libanaise, a lui-même quelques fardeaux qui le hantent.
Si le récit est assez complexe avec l’alternance de passages ancrés dans la réalité et d’autres qui ne sont que des rêves, ça vaut le coup de s’y attaquer ! Je crois qu’il n’y a pas qu’une interprétation possible de cette histoire. Chacun se fera sa propre idée en fonction de sa lecture. Prenez le temps, dégustez, laissez-vous aller… quitte à y revenir après !
À noter : la scène de retrouvailles entre Darius et Cerise qui s’étend sur une dizaine de tête-à-tête est osée mais particulièrement réussie.