Futuropolis
Pierre Wazem se pose beaucoup de questions. En attendant, l’inspiration est au point mort. Il a bien ce projet autobio promis à son éditeur « Mars aller retour » mais il n’a vraiment pas envie (ni les capacités ?) de s’y mettre. Côté cœur (cul ?) ça tangue aussi un peu…
Hou là ! Encore du nombrilisme ? Revoilà une chronique perso comme il en a pas mal fleuri ces dernières années. C’est risqué. Mais pour le coup, c’est plutôt gagné.
On se sent vraiment attendri et concerné par les soucis de l’auteur car ce livre est foncièrement honnête. Et construit de manière originale (l’astuce martienne : bien joué ! quelle psychothérapie !)
Et Wazem lorgne souvent du côté d’un Larcenet époque Combat ordinaire. Quand même !
Quelques longueurs, mais un ton tout sauf pleurnichard. Wazem qualifie lui-même son livre de « sorte d’autobiographie mélancolique autocritique, auto-apitoyée, auto-flagellante, un genre de salon de l’auto ». Humour ? Humour noir.
Redécouvrez Wazem en lisant l’exceptionnelle BD Koma (6 tomes avec F. Peeters aux pinceaux.)