Presses de la cité
Au milieu du XIXème siècle dans une petite ville du sud de la France, un jeune homme vit de l’achat et de la revente des œufs de vers à soie qu’il va chercher dans toute l’Europe et revend aux filatures de la région. Une épidémie l’oblige à aller les chercher de plus en plus loin et finalement jusqu’au Japon, île complètement interdite aux étrangers. Il y pénètre donc , est reçu chez un négociant chez qui il aperçoit une très belle jeune femme, qui le regarde, ébauche des gestes vers lui, boit dans sa tasse… Il repart avec les œufs. L’année suivante il y retourne, retrouve le négociant, revoit la jeune femme qui à la fin lui glisse un billet… Il trouve en France une femme qui le lui traduit : « revenez ou je mourrai« . L’année suivante : troisième voyage, ils ne font toujours que se regarder et il lui rend le billet. Au quatrième voyage le Japon est en guerre et le négociant le chasse, il ne revoit pas la jeune femme, il rentre, l’épidémie en France est terminée, et « il meurt de nostalgie de ce qui n’existera jamais« . Par ailleurs il aime et est très aimé par sa femme.
Mais un jour il reçoit une longue lettre en japonais…
L’écriture de ce livre est un enchantement : très poétique, phrases très courtes, beaucoup de belles images et de symboles. Belle histoire, très romantique et d’un intérêt historique certain. C’est un tout petit livre mais plein de belles choses…
Marie-Claude
retour à la liste de conseils romans