Rue de Sèvres
Palavas, Fabienne et Roland débarquent pour leurs vacances. Tout est déjà réservé, programmé ; à la minute. Merveilleux. Ils s’installent et patatras, c’est la tuile. Une grosse. Je vous laisse découvrir. Toujours est-il que Fabienne se retrouve seule. Et décide de rester, quand même.
Trondhiem vieillit ? Comme tout le monde. Lui que j’ai apprécié dans tellement de BD curieuses, folles et inspirées (« Donjon », « Lapinot » pour ne citer qu’elles). Et là, comme pour son personnage : c’est l’accident. La tuile. Une grosse.
Le voilà qu’il se met à faire de la bonne BD bien sentie sur le quotidien qui dérape, à la « Lulu femme nue », avec son lot de rencontres truculentes, d’audace en carton et d’aphorismes de comptoir sur la vie, les gens, et le sens de tout ça, bla bla bla.
Vraiment marre de ce « bon sens près de chez vous » dans la littérature, la BD, le ciné, partout. Les auteurs nous bassinent avec une réalité « gavaldienne » qui n’existe pas et qui nous anesthésie dans le sens du poil. C’est triste, c’est chiant et c’est artistiquement nul.
Et que Trondheim s’y mette lui aussi, ça me rend un peu triste.