Delcourt
Betty qui a la fâcheuse particularité de perdre la parole dès qu’une cirse d’angoisse se pointe, voit sa vie sérieusement bousculée quand sa mère est victime d’un AVC et que sa fille se retrouve menacée violemment par un homme-oiseau flippant. Pour Betty, c’est le début d’une histoire carrément folle entre polar et fantastique, à la recherche du passé de sa propre famille et du mystère des « Traversants ».
Je ne vous en dis pas plus, car pour être tout à fait honnête, il y a peut-être trop de pistes explorées dans ce livre, c’en devient un peu déstabilisant voire ennuyeux. C’est dommage car l’univers, l’intention des deux auteurs sont assez réjouissants. Mais plus de 300 pages, c’est un peu long. J’aime bien Peeters, mais je relirai avec beaucoup plus de plaisir Château de Sable, Aâma ou l’excellent Lupus, des BD qui ne laissaient pas la folie se laisser supplanter par l’anecdotique.
Une certaine déception mais « L’homme gribouillé » demeure malgré tout une BD plutôt originale et intéressante.