Au diable Vauvert
Comment parler de ce roman ? Si ce n’est dire ce qui est déjà écrit sur la 4ème de couverture : Lenor, la vingtaine, fille d’un ponte de Cleveland, Ohio, voit sa vie (en spectatrice) virer au bizarre : son arrière grand mère (et homonyme) a fui sa résidence avec une vingtaine de « collègues », son perroquet se met à débiter insanités et bondieuseries avant de se faire récupérer par une émission de télévangélistes furieux, son petit ami, et néanmoins patron de la maison d’édition qui l’emploie à répondre au standard téléphonique à des appels qui ne concernent jamais l’éditeur, est un type pénible, bourré de complexes, inquiet et… impuissant.
Bref. Non, ne fuyez pas car vous aurez peut-être la chance si vous ouvrez ce bouquin de lire un auteur unique, malheureusement disparu trop tôt, dont la maîtrise du style (exceptionnel), de la construction (pas banale mais qui ne noie pas le lecteur), de l’humour, de l’ironie et même de l’émotion est de tout premier plan. Cet ouvrage, enfin traduit, m’a laissé scotché, sur le fond et sur la forme. De l’oxygène pur.
Christophe
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