Grasset
Budapest en 1938, période et zone de turbulences. On ne sait pas si Antoine Sénanque a choisi cette histoire de Pal Vadas, l’homme qui sue, pour illustrer cette époque ou c’est l’inverse : un cadre parfait que cette Hongrie qui tombe dans le nazisme pour raconter le terrible désarroi de Pal, modeste et consciencieux fonctionnaire des Postes, qui se met à exsuder en quantité un liquide dont la composition se rapproche de celle de l’eau de mer ! On pense à Kafka, bien entendu (mélange du Procès et de La métamorphose) : à la fois fantastique et très très concret : cette époque ne pardonnait pas l’originalité. Petit roman tragique, angoissant et très perturbant.
Christophe
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