Avec : Laia Costa, Frederick Lau, Franz Rogowski
Berlin, 5h42, Victoria, étudiante espagnole finit sa nuit en boîte. A sa sortie, elle rencontre quatre marlous du cru, Sonne et sa bande. Ca sympathise, ça dragouille un peu aussi. Elle accepte de prolonger avec ces imbéciles heureux, assez attachants il faut bien le reconnaître. Mais alors que tout ne se passait pas trop mal, la nuit va basculer. Jusqu’à 7h56 du matin précises.
Quelle importance ont ces horaires me direz-vous ? Juste que le film fait 2 heures et 14 minutes pile. Faites le calcul : oui « Victoria » est tourné en un seul plan séquence. La classe. Mais au-delà de l’exercice de style, cette manière de faire plonger le spectateur dans une angoisse et une tension progressives : on est littéralement avec les personnages. Et le tour de force du réalisateur allemand Sebastian Schipper se mue en réelle réussite cinématographique. Quelle claque.
Christophe