Deuxième opus label « Fuzz » pour Ty Segall, on le retrouve à la batterie et au chant, pour des compos parfois longues et surtout beaucoup plus de titres que dans leur 1er album, ce contre quoi on n’ira pas gueuler.
Ty Segall, sale gosse du rock garage psyché, trois ou quatre groupes sous le coude (dont Fuzz), au moins deux sorties de disques par an… bla bla bla… que voulez-vous, on se répète, mais que dire de plus que ce gamin est un petit génie, qui a tout compris à l’essence même du rock, la déclinant à l’envi sans jamais se répéter, gravitant comme une toupie autour du Graal (« Manipulator », « Fuzz I », « Sleeper »…) et que chacune de ses galettes est la définition même de la joie, sans cesse renouvelée, un peu comme un coup de foudre éternel. Ça n’existe pas ? La preuve que si.
Christophe