La Canadienne s’émancipe un temps de Peter Kernel (elle est bassiste dans ce groupe) pour proposer depuis 2013 quelques EP et clips assez remarquables. Elle devait s’en tenir là mais mais mais… on n’est jamais assez raisonnable. Elle a donc finalement fait le choix d’aller jusqu’à l’album complet en rajoutant quelques inédits. On vit une époque certainement transitoire où l’album garde encore une certaine aura auprès du large public (et donc commercialement).
Nous voici donc avec l’espèce de brûlot de la miss Barbara Lehnhoff (aka Camilla Sparkssss – oups j’ai mis un « s » de trop), pavé de manif, gueulante électro punk minimaliste, où les synthés et sa voix d’ado (très) en colère portent vraiment très haut cette musique. Et vous la verriez en vrai, elle est toute timide et gentille. Ca me rassure, à l’entendre je croyais que c’était une espèce de mante religieuse gothique étrangement flippante. J’aime à penser qu’il existe cette rage chez la plus « poupée » des bassistes. Pas vous ? Bon.
Christophe