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Fournier est très bon dans la délicatesse, la finesse. Il renouvelle l’exploit de Où on va papa ? : à savoir parler de son infinie tristesse sans faire semblant ni s’apitoyer. Dans un cas comme dans l’autre, on ne l’aurait pas suivi, égoïstes que nous sommes.
Jean-Louis est veuf, ça lui est tombé comme ça, en un claquement de doigt, un claquement cardiaque. Et on va l’ « écouter » jusqu’au bout parce que, bon dieu, ça nous arrivera à tous de passer par là, et que c’est pas tout le monde qui pourra nous servir une sacrée leçon de vie comme la sienne. Ce qui ne retirera en rien l’immense absence, l’immense peine, mais les accompagnera avec la plus grande classe. Chapeau. Et sincèrement (j’insiste : sincèrement) toutes mes condoléances.
Christophe
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